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samedi 28 juin 2014

Chauffage solaire : comment choisir et à quel prix ?


Devis Chauffage solaire chauffer sa maison avec panneaux solairesVous souhaitez installer un chauffage solaire dans votre maison ?
Comment fonctionne un chauffage solaire ? Quel gain pouvez-vous esperer sur votre consommation électrique ? Le solaire est-il toujours rentable ? Comment choisir parmi toutes les solutions et modeles de chauffage solaire proposés ? Déja, la 1ere demarche avant l'achat, c'est de bien comprendre de quoi il s'agit. Qu'est ce que le chauffage solaire et comment cela fonctionne t-il ? Pourquoi installer ce type de chauffage ? quel cout faudra t-il prevoir pour l'achat, l'installation, mais aussi et surtout : le depannage, la maintenance, et peut etre aussi, le remplacement..et oui, cela aussi peut arriver plus souvent qu'on ne croit :)
Pour bien comprendre l'avantage et l'interet du chauffage solaire, il faut commencer par comparer toutes les autres solutions de chauffage. Ensuite il est toujours temps de demander un devis de chauffage solaire à des artisans proche de votre région (surtout pour du solaire, mieux vaut prevoir, car il y a souvent de l'assistance à realiser, en particulier au niveau de la toiture, ou des panneaux solaires qui pourraient etre endommagés.) 2 sites peuvent vous donner ces informations assez rapidement - et gratuitement - il s'agit de www.devisrapide.com et www.devis-meilleurprix.com , site que j'ai deja testé pour choisir ma vmc et mes fenetres. Les réponses arrivent en quelques heures, et ensuite il suffit de choisir la meilleure offre.
Mais voici d'ores et dejà quelques informations qui pourraient fortement vous aider lors de vos choix, achat, ou installation de solution de chauffage :
Les capteurs solaires utilisent le rayonnement UV
pour chauffer l’eau sanitaire (chauffe-eau solaire individuel : CESI), l’eau de chauffage ou les deux à la fois (système solaire combiné : SSC). Le micro-effet de serre créé par le soleil sur les capteurs (plans ou sous vide) chauffe un fluide caloporteur (eau et antigel) qui achemine l’énergie ainsi produite vers un ballon d’eau chaude de stockage. Dans toutes les régions en France, les installations actuelles permettent d’exploiter au mieux le potentiel de l’énergie solaire pour produire gratuitement de la chaleur. Le solaire thermique peut couvrir de 50 à 70 % des besoins annuels d’une famille en eau chaude sanitaire (100 % pendant l’été) et plus de 50 % de ses besoins en chauffage. L’énergie solaire ne peut à elle seule couvrir l’ensemble des besoins annuels en eau chaude. Pendant les périodes les plus froides ou les moins ensoleillées, un dispositif d’appoint est nécessaire. Le choix de l’énergie d’appoint (gaz, électricité, bois…) conditionne celui du ballon.

Chauffage au gaz
Le gaz autant le« gaz de ville » qu’en bouteille apporte confort, économie, respect de l'environnement sans souci de l'approvisionnement. Côté sécurité, les chaudières actuelles sont dotées d'un dispositif de coupure de gaz en cas d'extinction de la flamme.

Chauffage électrique
Le prix du kWh électrique est, en fait, une des énergies les moins chères. Et en investissant dans une très bonne isolation et ventilation, en choisissant des appareils de chauffage de qualité avec une gestion fine des heures creuses et heures pleines EDF, c’est une des solutions les plus économes et confortables pour votre habitat. En général, pour le chauffage électrique, il n’y a pas de chaudière, le choix se porte donc sur les émetteurs de chaleur qui deviennent avec les années, de plus ou plus efficaces.

Chauffage au fuel
Ce combustible s'impose d'emblée pour les maisons individuelles non raccordées au réseau de gaz naturel mais reste contraignant puisqu’il nécessite une citerne de stockage.
Au fil des innovations techniques, les brûleurs consomment de moins en moins de fuel avec une pollution toujours plus faible. Néanmoins, le prix du fuel fluctue en fonction du prix du pétrole qui est une énergie fossile. Ce type de chauffage est l’un des moins écologiques.

Chauffage au bois
Les équipements actuels témoignent de progrès en termes d’efficacité, de rendement et d’autonomie, qui assurent d’importantes économies d’énergie. Les chaudières à bois affichent des rendements proches de ceux des chaudières fioul et gaz standard tout en valorisant une énergie renouvelable et peu polluante (le CO2 rejeté par la combustion du bois est réutilisé par la biosphère). Le bois brûlé dans la chaudière sert à chauffer l’eau du réseau de chauffage central (radiateurs et/ou sol chauffant) et éventuellement l’eau chaude sanitaire d’un ballon échangeur. Il existe également des installations mixtes bûches et fioul (ou gaz).

Les améliorations faites ces dernières années sont nombreuses :
– Maîtrise des apports en combustible (granulés) grâce aux systèmes d’alimentation automatique (trémie de stockage et vis sans fin), qui augmentent ainsi l’autonomie des appareils.
– Suppression de l’une des principales contraintes avec le décendrage automatique.
– Maîtrise de la combustion grâce à la régulation et à l’amélioration de la qualité des combustibles, notamment des granulés (qualité constante, faible taux d’humidité, stockage et manipulation facilités).
– Réduction des émissions polluantes avec les appareils à haut rendement.
– Consommation de bûches plus faible.
– Meilleure sécurité de fonctionnement des installations.


Chauffage à condensation
Une chaudière à condensation est conçue pour récupérer toutes les calories qui partent habituellement dans les fumées (chaleur latente). Elles passent dans un condenseur- échangeur qui sert à refroidir les gaz brûlés et à piéger ainsi les calories qui partent dans la cheminée. Si la température des gaz d'une chaudière à gaz traditionnelle est d'environ 120°C, dans une chaudière à condensation, elle est sensiblement équivalente à la température de l'eau qui circule dans le circuit de chauffage, c'est-à-dire entre 30° et 50°C. Cette technologie permet d'atteindre des rendements de 109% et de diminuer par la même occasion les rejets d'émissions polluantes. Avant d'être évacuées par la cheminée ou la ventouse, les fumées traversent le condenseur dans lequel circule l'eau de retour du circuit de chauffage. La vapeur d'eau contenue dans ces produits de combustion se condense alors et cède sa chaleur dite « latente » au circuit de chauffage.

D'une manière générale, une chaudière à condensation permettra une économie globale de l'ordre de 25% à 30 % par rapport à une chaudière classique. La production d'eau chaude et de chauffage est concernée par cette réduction, cette double production représente en moyenne en France 93% des dépenses d'énergie pour un foyer. Réduire sa facture de 30% n'est donc pas anodin. Le coût d'une chaudière à condensation varie énormément en fonction de sa puissance. L'investissement à consentir est compris entre 4 000 et 10 000 €. Pour les chaudières à condensation, le taux du crédit d'impôt est fixé à 25 %. Ce taux est porté à 40 % à la double condition que ces chaudières soient installées dans un logement achevé avant le 1/1/1977 et que leurs installations soient réalisées au plus tard le 31 décembre de la 2ème année qui suit celle de l'acquisition du logement.



Chaudières
Le générateur de chaleur peut être une chaudière, une pompe à chaleur ou des capteurs/ballon d’un système solaire combiné. Il transforme un combustible (solide, liquide ou gazeux) ou une source d’énergie (soleil, air, eau, terre, électricité) en chaleur. Il communique cette énergie à un fluide caloporteur (air, eau ou vapeur) chargé de l’acheminer vers les appareils de chauffage (émetteurs).
L’énergie source est soit fossile (gaz naturel, GPL – gaz de pétrole liquéfié appelé aussi propane –, fioul, charbon) soit électrique, et/ou renouvelable (soleil, vent, air, eau, terre, bois, biomasse).La puissance du générateur de chaleur est calculée en fonction de la taille du logement, de la qualité de son isolation, éventuellement de la quantité d’eau chaude sanitaire à produire. Le chauffage solaire, au bois ou avec une pompe à chaleur requiert souvent un système d’appoint : la chaudière existante, par exemple. Les chaudières à combustion doivent être raccordées à un conduit de fumée. Les chaudières électriques, les pompes à chaleur et le système solaire combiné n’en ont pas besoin. Le bois, le propane et le fioul requièrent un espace de stockage. Une chaudière murale est moins encombrante qu’un modèle au sol et peut loger dans la cuisine. Certaines chaudières bi-énergie ou combinées peuvent fonctionner avec deux énergies. Si on modifie la chaudière, elle devient «convertible ». Une chaudière simple service n’assure que le chauffage. Double service ou mixte, elle produit également l’eau chaude sanitaire, séparément ou simultanément. Les chaudières standard (ou à température constante) maintiennent l’eau à une température élevée (entre 70 et 90 °C) au même régime toute l’année. Les versions à haut rendement fonctionnent à une température plus basse, entre 40 et 55 °C et modulent la température de l’eau selon la température extérieure. Elles brûlent moins d’énergie. Un conduit à ventouse améliore encore leur rendement.

Emetteurs
Pour un radiateur à eau chaude, l’eau est propulsée par la pompe de circulation de l’installation (chaudière, générateur ou pompe à chaleur) et circule à l’intérieur du radiateur pour chauffer les éléments de ses parois. L’échange thermique entre le radiateur et la pièce s’opère par convection (l’air froid se réchauffe au contact du radiateur) et par rayonnement. Plus l’air de la pièce est froid, plus l’effet de convection augmente. Plus la surface du radiateur est grande, plus l’effet de rayonnement croît. Les radiateurs sont généralement équipés d’un robinet sur la tuyauterie d’arrivée, d’un purgeur – automatique de préférence –, d’une vidange et, éventuellement, d’un organe de réglage sur la tuyauterie de retour. Sans oublier le kit de fixation. Les radiateurs de chauffage central doivent être protégés de deux menaces principales : les problèmes liés au gel et à la qualité des eaux. Côté qualité de l’eau, le pH idéal de l’eau d’un radiateur est compris entre 6,5 et 8. Cette eau étant emprisonnée dans un circuit fermé – et par conséquent non renouvelée –, il est conseillé de la traiter une fois par an.
À éviter : les appoints d’eau ainsi que les purges fréquentes (signe qu’il faut procéder à une vérification du vase d’expansion et de la soupape de sécurité).
Vous pouvez ajouter des radiateurs à votre installation à condition que la puissance de la chaudière et de la pompe de circulation le permette. Rééquilibrer les coudes de réglage sera cependant nécessaire pour répartir les débits des différents radiateurs. Il est déconseillé de coupler les radiateurs aluminium et acier ou fonte, au risque de provoquer une électrolyse et l’usure prématurée de l’installation.

Plancher chauffant
De tous les équipements de chauffage, le sol chauffant offre le système de diffusion le plus confortable et le plus efficace : la chaleur, douce et agréable, se répartit uniformément du sol au plafond. Aucune sensation de froid ou de chaud ni de ponts thermiques. Le sol chauffant ne produit pas de levée de poussière, et offre ainsi un air sain. Un réseau de tuyaux (PER) posé sur un isolant thermique est noyé dans la chape d’enrobage du sol. De l’eau chaude pulsée d’un appareil de chauffage circule dans le réseau et réchauffe la dalle qui, par rayonnement, agit comme un gigantesque radiateur. Là où plusieurs radiateurs doivent atteindre une température de surface de plus de 50 °C pour chauffer une pièce, un sol chauffant n’a pas besoin de dépasser 28 °C pour obtenir le même résultat. Sa température minimale ne doit pas être inférieure à 12 °C pour éviter le phénomène de condensation en surface. L’inertie d’un sol chauffant est très importante, les réactions à l’augmentation ou à la baisse de la température sont donc très lentes : une à deux heures contre une demi-heure pour un radiateur. Pour pallier cet inconvénient, il convient d’anticiper les variations de température : une sonde extérieure, reliée à la chaudière, est donc indispensable.
Les sols chauffants valorisent les équipements très performants comme les chaudières basse température ou à condensation, les capteurs solaires ou les pompes à chaleur. En optimisant la production et la diffusion de la chaleur, ils permettent de faire des économies d’énergie et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le choix d’un sol chauffant s’inscrit pleinement dans les objectifs de la réglementation thermique 2005, qui vise à diviser par quatre la consommation énergétique des bâtiments neufs d’ici à 2020.

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